Poémes

Bon, quand j'ai vu cette rubrique j'ai eu un haut le coeur!! Les écrits!!
Le sujet ici, c'est les poèmes!
C'est pas vraiment ma spécialité mais depuis quelques temps j'en ai écrit quelques uns. Alors je vous préviens, ils sont médiocre, très banals (ce ne sont pas des sonnets ou autres style de poèmes "techniques") mais je peux vous faire partager quelques uns d'entre eux.
Alors le tout premier, celui que je me rappelle entout cas, s'appelle A PAS DE LOUP:

A pas de loup
Tu m'entoures de tes bras
Et dans mon cou
Je ressents ce léger froid

Je ne bouge pas
J'attends sagement
Que tu te colles à moi
Tout doucement

Peau contre peau
Je commence à rêver
Mon coeur danse un tango
Et ne veux pas s'arrêter

Puis tu te rapproche encore un peu
Seul ton regard me parle
Je vois du désir dans tes yeux
Et sur ta joue roule une larme

C'est donc à moi d'avancer
Nous avons trop attendu
Je partage avec toi ce baiser
Nous ne serons plus jamais perdus

A pas de loup
L'amour s'est installé
A jamais en nous
Il restera apprivoisé...

Voilà, c'est très "cucu" mais c'est un début! j'en mettrai peut être d'autres si je me sens courageuse!

C'est un bon début, écoute. Smile

c'est gentil mon cher mais même moi je ne suis pas convaincu! Surprised

L'important c'est que TOI tu soit satisfaite. Alors, paufine!

Ma foi, c'est pas mal du tout. Dire que l'amour s'installe doucement en le comparant à l'avancée d'un loup, c'est plutôt original.

Alors je vous préviens. J'ai quatre poèmes personnels. J'ai écrit ces textes lorsque je me sentais mal l'année passée ( Mo Cuishle et Sentiments : Juillet 2006; Désespoir : octobre 2006; Adieu : mars 2007)

Mo Cuishle signifie mon amour, mon sang. C'était le pseudo d'une amie à moi qui est partie dans le sud et que je n'ai revu que cette année après un an et demi sans nouvelles.
Sentiments et dsespoir portent sur mes amis et mon mal-être suite à de longues absence de leur part.
Enfin, Adieu porte sur la mort d'une grande-tante, qui était comme une autre grand-mère pour moi. Elle est morte très rapidement, suite à un problème cardiaque. En trois jours tout c'est terminé. Je m'en suis voulu car deux jours avant son hospitalisation, j'ai voulu aller la voir et j'ai renoncé en me disant que je la verrais la semaine d'après. Mais je ne l'ai jamais revu...

Mes textes sont tristes et sans aucun recul de ma part. Mais il exprime la douleur que j'ai ressentie à cet instant là !

Bonne lecture.
Mo Cuishle

Les jours se succèdent, et le temps passe
Sans que jamais je puisse ne me sentir las
Je te sais loin de moi, je me sens mal sans toi
Mais qui pouvait t’empêcher de partir là-bas

Et la souffrance me ronge, et la peine me détruit
Car tu nous a quitté, pour cet autre pays.

Pourrais-je te revoir, un jour auprès de moi ?
Je ne peux me résoudre à vivre seul, sans toi !
Tu as volé mon cœur, ma gaieté et ma joie,
Les emmenant si loin, en t’en allant là-bas !

Et la souffrance me ronge, et la peine me détruit
Car tu nous a quitté, pour cet autre pays.

Peut-être m’as-tu supprimé de ta mémoire ?
Mo Cuishle, je garderai pour toujours espoir,
Que dans ton souvenir, je sois souvent présent,
Te soutenant, t’aimant, voire même te consolant.

Mais la souffrance me ronge, et mon cœur se détruit,
Car je te sais définitivement partie…

Adieu

Ton rire en moi résonne encore
Et continuera de vivre après ta mort.
Tu nous a quitté si précipitamment,
Que personne de te dire adieu n’a eu le temps.

Ton départ n’était pas attendu,
Et désormais parmi nous tu n’es plus,
Pourquoi nous abandonner,
Toi qui nous as tant aimés ?

J’aurais voulu t’embrasser,
Avant que tu ne te sois envolée,
J’aurais aimé te revoir,
Avant que n’arrive ce désespoir.

Au paradis tu reposes désormais,
Parmi tes parents et nos aïeux.
Dans nos cœur tu vivras à jamais,
Et sur nous tu veilleras depuis les cieux.

Paulette, notre douleur est profonde,
Depuis que tu n’es plus de ce monde
Mais d’où tu es, je sais que tu nous vois,
Et que tu ne souhaites que notre joie.

Nous t’aimons, et t’aimerons,
Jusqu’à notre mort, où nous te retrouverons,
Aide-nous à survivre à cela,
Aime nous dans l’au-delà.

Désormais tu es près de nous,
Où que l’on aille, nous te portons en nous,
Jamais plus ton visage nous ne verrons,
Mais toujours nous nous en rappellerons.

Adieu, Paulette, toi qui fut tante, mère ou sœur pour chacun de nous.

Désespoir

Quelle solitude, en ce soir de février,
Sans nouvelles d’aucun de vous, mes chers amis !
Ou que j’aille, je ne peux m’empêcher de penser,
A ce passé où nous étions tous unis.

Je me sens impuissant face à cet ennemi
Qu’est le temps. Je me sens malheureux, même pis,
Lorsque, pendant longtemps, je ne vous vois point !
Mais que faire après tout ? Serait-ce le destin ?

Je ne peux m’imaginer sans vous, mes amis,
Car vous êtes ce qu’il y a de mieux dans ma vie.
Des confidents, une famille : que demander
De plus, si ce n’est de ne jamais s’oublier…

Le temps passe, et j’ai peur. Je voudrais tant hurler,
Vous appeler et vous voir, car vous me manquez !
Je suis tel un enfant sans amour maternel,
Sans vous mes amis, je trouve le monde cruel.

Je suis empli de fiel en pensant à ce Temps,
Voleur du bonheur, qui fut le mien, enfant,
Mais qui je le pressent ne reviendra jamais,
Me laissant seul chez moi, rongé par mes regrets.

Où êtes vous, amis ?
Pourquoi donc rester en vie,
Si vous n’êtes plus à mes côtés,
Si je dois vivre seul, sans être aimé ?

Sentiments

Les sentiments sont tous trompeurs :
Et ils sont tellement nombreux,
Q’on ne sait lesquels parmi eux
Nous ressentons dans notre coeur.

Ce serait un si grand mensonge,
Que de dire que l’on éprouve,
Pour un ami que l’on retrouve,
Un vieux sentiment qui nous ronge.

Seul l’amour nous tue, pensons-nous,
Mais nous nous trompons sur ce point :
De la vérité nous sommes loin,
Un autre nous mène aussi à bout.

Si l’amour nous prend sous son joug,
Ce n’est que pour nous rendre fou.
Mais l’amitié c’est autre chose,
On croit voir la vie tout en rose.

Souvent si déçu par l’amour,
Nous lui tournons le dos un jour,
Laissant sa place à l’amitié,
Que nous acceptons volontiers.

Mais on découvre avec le temps,
Qu’aucun des deux n’est bon enfant :
Car l’amour comme l’amitié,
Devient un jour inimitié.

On se retrouve alors bien seul,
Sans plus personne près de nous.
Des sentiments naît le dégoût,
Qui nous fait devenir plus veule.

Bravo! C'est très bien fait! Ca aide beaucoup de sortir ses chagrins comme ça! En tout cas bravo! Wink

Moi, je suis plus petits mots doux, j'aime bien. Par exemple :

Si un grain de sable
Est égal à un baiser,
Alors,
Je t'envoie le désert tout entier...

Ceux d'Abelforth sont profond et puissants. Si je le retrouve, je mettrais un poême que j'avais fais à une époque.

Je m'absente un peu trop, faut que j'essaie de poster plus ! :p
Alors voici un poème que j'ai écrit mi-novembre 2008.
Encore sur mes sentiments....

Mon Cœur

L’automne est là, changeant la couleur de l’été,
Tout le vert des feuilles se met à flamboyer.
Pourtant, en moi, je sais que mon cœur est bien las
De savoir que jamais m’aimer tu ne pourras.

Je te veux heureuse, c’est tout ce qui m’importe.
Mais je sais que tu seras avec lui bientôt,
Et je sens autour de mon cœur comme un étau,
Car je ne suis celui que dans ton cœur tu portes.

Peut-être un jour me verras-tu comme un ami,
Comme quelqu’un peut-être que tu apprécies.
Mais en silence je sais que je t’aimerai
Sentant très lentement mon coeur se consumer.

J’aimerais te voir plus et te connaître mieux,
Être en ta présence me rends déjà si heureux.
Mais je ne suis celui que tu portes en ton cœur,
Et doucement déjà je sens que je me meurs…

Tu es avec lui, mais je serai toujours là,
T’attendant chaque minute, chaque seconde,
Chaque jour, chaque mois, je t’attendrai crois-moi,
Car tu es une des merveilles de ce monde.